Lauréate au concourt des villes et villages fleuris en 2007, la commune de Pierrefitte-sur-Seine est située dans le département de Seine-Saint-Denis, en région d’Île de France. La ville offre un cadre de vie sain avec beaucoup d’infrastructures dont une ligne de tramway T5 en construction, plusieurs espace verts et un service de voirie qui tient la ville propre en toute saison. En matière de logement, la ville de Pierrefitte a mis en place une réelle politique de logement qui vise à favoriser la mixité sociale et l’accès au logement à tous ses habitants. La ville doit en partie sa popularité au fait que pendant bien des années, la course cycliste Paris-Roubaix a pris son départ à son entrée, devant un petit café situé au bord de la RN1.
On appelle les habitants de la commune de Pierrefitte-sur-Seine les Pierrefittoises et les Pierrefittois. La ville compte aujourd’hui près de 30 000 habitants répartis sur une superficie totale de 3,4 kilomètres carrés.
L’âge médian de 35 ans traduit un profil très jeune et une natalité soutenue. Près de 94 % des logements sont des résidences principales ; 67,5 % appartiennent au parc collectif, avec une part de logements sociaux de 40 %, conforme aux exigences de la loi SRU. Le taux de chômage de 12,5 % reste supérieur à la moyenne nationale, mais les dispositifs de formation locaux, notamment le Campus Condorcet voisin, proposent une offre croissante d’alternance. Les espaces verts représentent environ 18 ha, dont le parc de la Butte Pinson et le parc de la République ; l’ensemble a valu à la ville l’obtention de trois fleurs au concours des " Villes et villages fleuris " en 2020. Les équipements sportifs, du complexe Roger-Fréville à la halle des sports Jean-Jaurès, jalonnent un réseau éducatif de dix-huit écoles, trois collèges et un lycée, pendant que l’offre de santé s’appuie sur un centre municipal de santé et plusieurs MSP. L’indice de brassage modal est élevé, car la plupart des déplacements internes s’effectuent à pied ou à vélo grâce à une maille viaire courte et à la piste structurante de l’avenue Lénine mise en service en 2023.
Le bâtiment monumental des Archives nationales – Site de Pierrefitte, conçu par Massimiliano Fuksas et entouré d’un fossé en eau, conserve plus de 320 km de documents, dont les minutes notariales de l’époque napoléonienne ; l’accès à la salle de lecture séduit historiens et étudiants. Sur le flanc est de la butte, l’église Saint-Gervais-Saint-Protais déploie son chevet du XVIe siècle, tandis que le square Nelson-Mandela offre un miroir d’eau animé par des installations d’art urbain. Les sentiers boisés de la Butte Pinson délivrent, depuis la redoute Séré de Rivières, un panorama continu du bassin parisien. Chaque printemps, les Foulées pierrefittoises rassemblent plus d’un millier de coureurs sur 10 km, et, le premier week-end de juin, le festival Festiv’Art agrémente l’esplanade des Essarts de concerts associatifs. Côté sport collectif, le Pierrefitte Football Club fédère près de 500 licenciés, 31 équipes et un palmarès départemental en futsal sénior 2015. L’enceinte couverte Pierre-Machon héberge, quant à elle, des rencontres départementales de basket et de karaté. Enfin, le réseau de balades urbaines instauré par Plaine Commune relie la ville aux fresques géantes du quartier La Capsule à Saint-Denis, posant Pierrefitte comme base d’exploration de la ceinture nord-parisienne.
Jusqu’en 1903, le départ de la course cycliste Paris–Roubaix se tenait devant un café de la route nationale 1, à l’entrée sud de Pierrefitte : la commune demeure ainsi liée à " l’Enfer du Nord ". Parmi les résidents célèbres figurent l’acteur romantique Frédérick Lemaître, propriétaire d’une villégiature transformée aujourd’hui en conservatoire, le paléontologue Alcide d’Orbigny, décédé sur place en 1857, et les peintres Suzanne Valadon et Maurice Utrillo, inspirés par les vignes et les mares locales. La ville a également vu grandir l’athlète de demi-fond Azeddine Habz et, en 2024, la championne Fatima Charkaoui y a été sélectionnée comme porteuse de la flamme olympique, saluant son engagement associatif. Autre singularité : les coqs errants qui accueillent parfois les lecteurs des Archives nationales, rappel pittoresque du passé rural. Enfin, Pierrefitte garde la mémoire minière : sous certaines rues, les anciens vides d’extraction de gypse font l’objet d’un suivi géotechnique avancé, tandis que l’école Anatole-France, rénovée depuis 2024, expose dans son hall des échantillons cristallisés issus des carrières locales.
Le tramway passera à Pierrefitte sur Seine
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